En avance sur l’au-delà,
une meute aboie à l’hiver.
Saison de longs soupirs.
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La méditation
dans l’odeur des ananas.
Deux joies au prix d’une !
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Je ne savais pas quoi apporter…
Alors, je suis venu en paix.
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A force de ne plus se parler
faudra apprendre à lire sur les claviers,
ou à se désintéresser.
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Encre de Chine.
Encre de seiche.
Encre de Chine sèche.
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Décret des artères,
jamais vraiment respecté.
Ah ! Mourir en juin !
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L’aventure :
Détachant des jours ordinaires,
vernis de la déroute.
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Enamouré.
Pas envie de penser
à tout ce qui nous désunit.
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Dégauchissez mon inflexion,
émoussez mes aspérités,
laissez-moi en copeaux
sur le tas des trucs à brûler.
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Pionnier du matin,
j’essaie d’écrire un haïku
avec la rosée.
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« Son timbre vibre encore au loin, comme un orage, dont on ne sait s’il se rapproche ou s’il s’en va. » (Louis-René des Forêts)