Si l’on en riait ?
Et si l’on rendait les armes ?
La guerre en été !
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Enlacés sur les marches antiques,
le rideau tombe sur un enfant éviscéré
implorant notre pitié.
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Toccata et fuite en avant.
je@n_sebastienbach.orgue
La réalité fout le camp.
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J’attends la mort des valentines
Un fond de musiques en sourdine.
Dans le bar, la décrépitude,
devient une habitude.
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Le clou blesse le mur,
mais porte un joli tableau.
Ainsi ma passion.
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Réveillé en sursaut…
la langue noire de la mort
avait un goût sucré.
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Grandeur et décadence des Roms,
armés de violons acérés
pour trancher la neige ou les fleurs.
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Timide, l’aube est blottie
sur le perron de mes paupières,
et n’ose pas se manifester.
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Couturière du chaos :
à tant chercher la faille en moi,
tu risques de tout déchirer.
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Serions-nous simplement les notes
d’un mouvement triste
du grand opéra ?
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« Il y a de ces moments froids où tu étrangles des colombes et te réchauffes avec leurs ailes. »
(Vladimir Holan)